Qui suis-je

Je m'appelle Ignacio Abalia Camino, bien qu'il y a de nombreuses années, je l'ai changé pour Iñaki. Je suis né à Bilbao en 1950. Je me suis consacré à une activité qui n'avait rien à voir avec l'art (gestion de projets informatiques), jusqu'à ce que finalement, en raison de l'âge, j'ai pu y renoncer. Comme j'ai toujours été attirée par l'art, en particulier le dessin et la peinture, j'ai décidé d'utiliser mon temps libre en 2013 pour étudier le diplôme d'Art à l'Université du Pays Basque, que j'ai terminé avec une maîtrise en peinture en 2019.

Dans cette période, ma vision de la peinture et du dessin s'est réaffirmée comme une expérience née du vide d'une feuille de papier, ou d'une toile vierge, pour créer quelque chose de nouveau qui n'est rien de plus qu'une séquence, une scène ou un fragment de mon recherche entre l'inconnu et le nouveau. Le moteur que j'utilise pour cela est l'imagination, qui est la base de mon travail.

Mues par l'imagination et le subconscient, apparaissent les premières taches de couleur et de lignes qui, au fur et à mesure que je réagis à elles (par évocation, la sensation qu'elles produisent en moi, je réagis consciemment en suggérant l'apparition de figures, de paysages, d'idées. .. que je corrige jusqu'à les défaire parfois, en appliquant consciemment un sens incertain ou ambigu, ironique ou critique,  et parfois chaotique. C'est un processus continu d'action-réaction sans but préétabli, peut-être le contraire de l'idée du Projet qui m'a occupé professionnellement pendant tant d'années.

C'est ma façon de libérer de l'énergie en allant vers une liberté maximale, uniquement conditionnée par les limites de ma propre imagination.  

Je ne poursuis pas un projet global, je travaille  en déplacement. Je poste ce que je dessine sur Instagram (@abaliacamino) et sur Facebook (Iñaki Abalia Camino), parce que j'aime qu'il n'y ait pas de frontières physiques entre mes œuvres et le monde extérieur. De temps en temps apparaît une exposition toujours aussi motivante que frustrante car le marché de l'Art est peut-être l'un des plus difficiles qui soit.